Le Krav Maga
Le Concept du krav maga
Le Krav-Maga, qui signifie littéralement combat rapproché en Hébreux, est une méthode de self-défense qui enseigne des techniques simples, instinctives et réalistes en réponses à tous types d’agressions.
Adapté à tous (hommes, femmes, sportifs, non-sportifs), il ne nécessite pas de condition physique préalable ni la pratique antérieure d’un art martial bien qu’il existe un Krav Maga spécialisé pour les militaires et les forces de l’Ordre.
Notre Krav Maga est pour les civils, qui s’inscrit donc dans le strict cadre de la légitime défense.
Les Origines du Krav Maga
Krav-Maga veut dire « combat rapproché » en hébreu. Self-Défense pour certains, art martial pour d’autres, sport en vogue en tout cas, la discipline combine des techniques de sports de combats et d’arts martiaux, et intègre les réflexes
naturels du corps humain.
Qui sait pourtant que le Krav-Maga est né à Bratislava, dans les années 30, de la volonté farouche d’un jeune homme juif de défendre la communauté de sa ville. « Imi » qu’on appelle familièrement Imi Lichtenfeld, naît à Budapest le 26 mai 1910.
Tout jeune il s’installe avec sa famille à Bratislava. La ville austro-hongroise abrite une importante communauté juive ashkénaze. Le père d’Imi, Samuel, est détective et instructeur en chef de la police, célèbre pour ses affaires élucidées et son enseignement de l’autodéfense. Il est aussi, c’est plus étonnant, ancien acrobate de cirque et lutteur.
Il a toujours pratiqué et inculqué à son fils ses propres techniques de terrain. Imi pratique la gymnastique, la lutte et la boxe, participant pendant plus de dix ans à un grand nombre de compétitions. En 1928, âgé de 18 ans, Imi gagne le championnat de lutte de la jeunesse slovaque. L’année suivante, il gagne le même championnat, mais chez les adultes, cette fois, et dans deux catégories de poids différentes, ainsi que le championnat national de boxe et une compétition internationale de gymnastique. En 1935, une côte cassée l’empêche de participer à une compétition en Palestine. De 1936 à 1940, Imi se consacre à la lutte et gagne une douzaine de médailles et de prix. En parallèle, il pratique l’acrobatie et le théâtre.
De plus en plus, Imi se sent concerné par les heurs sombres que traverse sa communauté dans les années 1930, l’idéologie nazie se répand en Slovaquie et les Juifs sont violemment agressés. Imi réunit un groupe de jeunes juifs, issus pour la plupart de la boxe, de la lutte ou de la musculation, pour contrer les émeutes et empêcher les bandes antisémites de pénétrer dans le quartier juif. Il prend part à de nombreuses bagarres, qui aiguisent sa prise de conscience sur les différences entre combats de rue et compétitions sportives.
De cette expérience, Imi tire les principes qui lui serviront à créer, quelques années plus tard, une nouvelle méthode d’autodéfense, réaliste et efficace : le Krav-Maga !
Le départ en Palestine
En danger à Bratislava, Imi décide de partir en Palestine dès 1940. Il embarque dans le dernier navire qui réussit à échapper aux nazis, un bateau fluvial reconverti au transport de réfugiés. Dans le delta du Danube, le bateau est placé en quarantaine.
Plusieurs fois, Imi se jette à l’eau pour sauver des passagers tombés ou récupérer des sacs de nourriture, mettant sa vie en danger. Plus tard, le bateau échoue près d’une minuscule île grecque. Imi et quatre de ses amis partent en chaloupe vers la Crête, qu’ils n’atteindront jamais, pour demander de l’aide ; un navire de guerre anglais les récupère et les mène à Alexandrie en Égypte. Blessé à l’oreille, Imi subit plusieurs opérations, mais les médecins ont peu d’espoir qu’il guérisse. Contre toute attente, il récupère et rejoint la légion tchèque, soutenue par l’armée britannique. Il sert au Moyen-Orient pendant plus d’un an et reçoit son permis d’entrée pour la Palestine. C’est là qu’il intègre la Haganah, l’organisation clandestine sioniste fondée en 1920.
Nous sommes en 1942. Imi a 32 ans. On le présente à Yitzhak Sadeh, le chef d’état-
major de la Haganah, qui l’intègre immédiatement. Imi entraîne les combattants juifs de plusieurs unités d’élites : le Palmach, une unité de combat créée en 1941, le Palyam, commando de Marine ainsi que la police. Il enseigne comment optimiser sa condition physique pour le combat, dépasser les obstacles individuels, mettre en place des stratégies et des techniques de combat au corps à corps sans arme.
Tsahal et la naissance officielle du Krav-Maga
En 1948, après la fondation d’Israël, la Haganah fusionne avec deux autres groupes armés, l’Irgoun et le Lehi, et donne naissance à Tsahal, l’actuelle armée d’Israël. Imi devient instructeur en chef en éducation physique et en Krav-Maga pour l’armée de terre. Il sert l’armée israélienne pendant 20 ans et peaufine sa méthode pour former les jeunes soldats de Tsahal. Après une mission de deux années en Éthiopie, Imi quitte le service actif en 1964. En 1972 se déroule la première formation d’instructeurs destinée aux civils. Dès lors, la méthode se répand dans le monde entier ; Imi envoie ses meilleurs élèves pour faire connaître et enseigner sa discipline. Sa méthode rencontre une telle popularité qu’en 1985 Eli Avikzar, un de ses premiers élèves, part former le département de police de Los Angeles. Très vite, le Krav-Maga s’étend à d’autres institutions d’élite comme le FBI. Comme Richard DOUIEB
Jusqu’à ses derniers jours, Imi continu à développer ses technique et ses concepts, tout en insufflant des valeurs à sa discipline.
Il supervise les centres répartis dans le monde, contrôle les progrès des élèves, sachant les captiver avec sa personnalité unique et son sens de l’humour légendaire. Le 9 janvier 1998, Imi Lichtenfeld, dont le nom de famille a été joliment traduit en hébreu par Sde-Or « champ de lumière », meurt à l’âge de 87 ans, en Israël. Il laisse, en héritage magnifique, la possibilité pour chacun d’apprendre à se défendre.
Richard Douieb, né le 4 décembre 1956 à Jérusalem, est un professeur de krav-maga franco-israélien, fondateur et ancien président de la Fédération européenne de krav-maga.
Ceinture noire 7e darga, diplômé fédéral et militaire de l’État d’Israël, il a été formateur ponctuel dans divers groupes militaires et unités d’élite comme le GIGN au sein duquel il a enseigné de 1993 à 2005. Pionnier du krav-maga et nommé représentant officiel de la discipline en Europe par Imi Lichtenfeld, le fondateur de la méthode de combat, il a permis sa démocratisation en France.
En plus de sa maîtrise du krav-maga, Richard Douieb a été champion de France de boxe américaine dont il est ceinture noire et qu’il a enseignée à Argenteuil. Il est également ceinture noire de ju-jitsu et a pratiqué différents arts martiaux comme le judo, le karaté, la boxe française et le muay-thaï.
Il intervient au club du Théâtre Trévise à Paris, ainsi qu’à celui de Montpellier-Mauguio, dans l’Hérault.
Tsahal et la naissance officielle du Krav-Maga
À la fin des années 1980, il est nommé représentant officiel du krav-maga en Europe par Imi Lichtenfeld et fonde la première école en France en 1987. Totalement inconnue à son arrivée, à l’exception de rares initiés formés en Israël, cette discipline commence sous son impulsion à être reconnue par le grand public et les professionnels de la sécurité9. Il commence donc à enseigner et forme des instructeurs tout en posant les fondements d’une structure supra-nationale.
Le drapeau d'Israël
Le drapeau d’Israël flottant a été adopté par le mouvement sioniste au XIXe siècle et repris lors de la création de l’État en 1948. Il comporte en son centre l’étoile de David, ou « Maguen David » (de l’hébreu, littéralement « Bouclier de David »). Les proportions du drapeau, ses couleurs (blanc et bleu) et les deux bandes horizontales évoquent le talith, châle de prière juif.
L'histoire du drapeau Israëlien
C’est avec l’émergence du mouvement sioniste au 19e siècle que la première version du drapeau israélien voit le jour. Un drapeau similaire à celui d’aujourd’hui avait été exposé en 1891 à Boston, dans le Massachusetts. Imaginé par Jacob et Charles Askowith, celui-ci est basé sur le châle de prière juif, dit le tallith. Sur la première version proposée était inscrit en bleu Maccabee – une famille juive qui mena la résistance contre la politique d’hellénisation. Cette idée de drapeau a, par la suite et avec d’autres variantes, été proposée en 1897 lors du premier congrès sioniste international. Durant la Seconde Guerre mondiale, certains groupes de résistances, notamment britanniques, ont par ailleurs continué à l’utiliser comme
symbole.
Le bleu du drapeau
Une des principales particularités du drapeau israélien est sa couleur Tékhélèt, désignant des variants de bleus décrits à plusieurs reprises dans la Bible Hébraïque.
Ce bleu n’est ni spécifié par la loi israélienne, ni même par l’Institut des normes 2 d’Israël. Une nuance est cependant décrite dans un avis (18 février 1950) du Bureau israélien de l’information. Des variations de bleu plus claires ont alors été utilisées dans des drapeaux antérieurs et sont encore utilisées par certaines organisations israéliennes, mais il est écrit que les couleurs trop claires se décoloreraient facilement dues au soleil tapant d’Israël.
L'étoile de David
L’étoile de David, symbole essentiel dans le judaïsme, est-elle aussi présente au centre du drapeau. Et elle trouve deux explications principales. Composée de six branches, celle-ci représente le fondement de cette culture. Selon la Kabbale – loi donnée à Moïse sur le mont Sinaï – les deux triangles inversés du Maguèn David représenteraient les dichotomies inhérentes à l’être humain tel que le bien et le mal, ou encore le spirituel et le physique. Une autre interprétation possible est celle de la relation entre les Juifs et Dieu. La flèche vers le haut représenterait les bonnes actions, et celle du bas les mauvaises.
Historique du Krav Maga
Krav-Maga veut dire « combat rapproché » en hébreu. Self-Défense pour certains, art martial pour d’autres, sport en vogue en tout cas, la discipline combine des techniques de sports de combats et d’arts martiaux, et intègre les réflexes
naturels du corps humain.
Qui sait pourtant que le Krav-Maga est né à Bratislava, dans les années 30, de la volonté farouche d’un jeune homme juif de défendre la communauté de sa ville.
« Imi » qu’on appelle familièrement Imi Lichtenfeld, naît à Budapest le 26 mai 1910.
Tout jeune il s’installe avec sa famille à Bratislava. La ville austro-hongroise abrite
une importante communauté juive ashkénaze. Le père d’Imi, Samuel, est détective et instructeur en chef de la police, célèbre pour ses affaires élucidées et son enseignement de l’autodéfense. Il est aussi, c’est plus étonnant, ancien acrobate de cirque et lutteur.
Il a toujours pratiqué et inculqué à son fils ses propres techniques de terrain. Imi pratique la gymnastique, la lutte et la boxe, participant pendant plus de dix ans à un grand nombre de compétitions.
En 1928, âgé de 18 ans, Imi gagne le championnat de lutte de la jeunesse slovaque.
L’année suivante, il gagne le même championnat, mais chez les adultes, cette fois, et dans deux catégories de poids différentes, ainsi que le championnat national de boxe et une compétition internationale de gymnastique.
En 1935, une côte cassée l’empêche de participer à une compétition en Palestine.
De 1936 à 1940, Imi se consacre à la lutte et gagne une douzaine de médailles et de prix. En parallèle, il pratique l’acrobatie et le théâtre.
De plus en plus, Imi se sent concerné par les heurs sombres que traverse sa communauté dans les années 1930, l’idéologie nazie se répand en Slovaquie et les Juifs sont violemment agressés. Imi réunit un groupe de jeunes juifs, issus pour la plupart de la boxe, de la lutte ou de la musculation, pour contrer les émeutes et empêcher les bandes antisémites de pénétrer dans le quartier juif. Il prend part à de nombreuses bagarres, qui aiguisent sa prise de conscience sur les différences entre combats de rue et compétitions sportives.
De cette expérience, Imi tire les principes qui lui serviront à créer, quelques années plus tard, une nouvelle méthode d’autodéfense, réaliste et efficace : le Krav-Maga !
7 principes d'Imi Lichtenfeld
- Éviter les conflits lorsque cela est possible
- Utiliser de mouvements naturels et instinctif.
- Attaque simultanée et défense.
- Attaquer les points vulnérables.
- Maintenir la situation sous contrôle.
- S’adapter à l’environnement.
- Formation réaliste.